Une campagne anti-contamination par les médias

    Lors de la pandémie grippale de l’année dernière, de nombreuses mesures de prévention ont été prises par le gouvernement.

    Les médias étaient au cœur du sujet et véhiculaient les mesures à prendre. De plus, des affiches étaient postées dans les écoles, les hôpitaux, chez les médecins, dans les lieux publics… La population était donc informée et savait comment réagir.

    Nous allons donc passer en revue les différentes habitudes à adopter en les mettant en lien avec le moyen que le gouvernement a utilisé pour les diffuser…
    . Tout d’abord, la règle d’or en cas de pandémie est la distance sociale. En effet, il faut éviter la foule, éviter d’embrasser un ami, de lui serrer la main, etc pour diminuer les risques de transmission. De plus, il faut essayer d'aérer régulièrement, même  si on est en hiver et qu'il fait froid dehors, afin de changer l'air.


    . De plus, se laver les mains régulièrement et consciencieusement est important. Il faut donc enlever les bagues, montres, bracelets… Ensuite, se mouiller les mains à l’eau chaude puis mettre un peu de savon liquide dans la paume de sa main. Les pains de savon peuvent aussi être utilisés mais ils ont un inconvénient majeur : ils peuvent contenir des microbes puisque si quelqu’un de malade s’en sert, les virus vont rester dessus. Il faut ensuite bien se frotter les mains pendant environ une minute et minimum trente secondes, en n'oubliant aucune zone (paumes, dos, doigts, espace entre les doigts, ongles…).


Enfin, bien se rincer les mains et les sécher, si possible, à l’aide d’une serviette jetable à usage unique ou encore un sèche-main électrique, surtout si on est malade. Dans les lieux publics, il faut éviter de refermer le robinet avec ses mains ; il est préférable d'utiliser des gants. Enfin, surtout si l’on est porteur de virus, il faut éviter de remettre ses bijoux puisqu’ils sont sales.
    Ce lavage des mains doit être effectué le plus souvent possible, mais en particulier avant de toucher de la nourriture, après avoir toussé ou éternué, après chaque sortie...


   
    Une alternative au savon usuel est l’utilisation de solutions hydro-alcooliques (SHA). Elles sont composées d’alcool, d’antiseptique, d’eau, d’épaississant (responsable de l’allure gélifiée du produit), et d’émollient (adoucissant et protégeant les mains). On les utilise pour frictionner les mains pendant au moins 30 secondes. Le séchage est inutile. Cependant, si vos mains sont vraiment sales, une solution hydro-alcoolique ne peut pas remplacer un vrai savon : elle les décontaminera et désinfectera seulement.
==> cf.
'Expérience' et 'Une étude sur l'efficacité des solutions hydroalcooliques'
    Une fois propres, les mains doivent le rester. Ainsi, en cas de pandémie, certains gestes simples que nous répétons un million de fois dans la journée sont à proscrire : se gratter la tête, se lisser les cheveux, se toucher le visage, se ronger les ongles, se gratter le nez, redresser ses lunettes… Tout doit être considéré comme sale. 
    Au cours de la pandémie, on a pu remarquer que la vente de SHA s'est enflammée. Cependant, après, elle a diminué, même si elle reste plus importante qu'auparavant (dans un petit magasin de matériel médical de Seine et Marne, 543 solutions ont été vendues en 2009, pour seulement 290 en 2010). La population doit comprendre que la lutte contre une nouvelle pandémie se fait tout le temps et que les mesures d'hygiène doivent être appliquées à tout moment, et pas seulement en période de crise.

    Cette attitude peut paraître assez paranoïaque, mais ce sont les directives du Ministère de la santé et elles permettent de réduire la transmission du virus qui est très contagieux.

    Voici deux spots publicitaires présentant quelques gestes à adopter. Pensez à mettre le son !
 




    . Ensuite, lorsque l'on est contaminé, pour éviter la transmission, il est conseillé de porter un masque.
    Le masque anti-projection, dit chirurgical permet aux personnes malades de protéger leur entourage. Il est destiné à éviter la projection de particules infectées par celui qui le porte et il permet à celui-ci d'éviter d’en recevoir. Cependant, il ne protège pas contre l’inhalation de particules en suspension dans l’air. 
    Disponible à l’accueil des services d’urgence de tout hôpital, il n'est ni étanche ni réutilisable et doit ainsi être changé dès qu'il est mouillé ou au maximum toutes les six heures.

    Le masque de projection respiratoire individuelle FFP2 protège celui qui le porte contre l’inhalation de particules infectantes. C’est donc le personnel médical qui doit en être tout particulièrement équipé. Les particuliers qui le souhaitent peuvent en acquérir à pris onéreux. Il est fortement conseillé pour les personnes à risques. On peut en acheter auprès des fournisseurs habituels de matériel de protection ou en trouver gratuitement en pharmacie sous prescription médicale
    Les lettres FFP ont pour origine la dénomination anglaise : Filtering Facepiece Particles, ce qui signifie pièce faciale filtrante contre les particules. Il en existe trois types : 1, 2 et 3, selon le degré d’infiltration et le taux de fuite vers l’intérieur.
    Son utilisation obéit à certaines règles : il ne faut pas toucher le revêtement extérieur du masque car il perdrait ses propriétés électrostatiques qui contribuent à repousser les particules et les microgouttelettes.
    Il est assez inconfortable puisque le porteur ressent une sensation de claustrophobie, de chaleur. Son port est donc plutôt contraignant mais néanmoins efficace
    Il faut le changer toutes les quatre heures. Lors de sa pose, il est nécessaire de l’ajuster sur le visage pour rechercher la meilleure étanchéité. Une petite pièce métallique déformable permet de mouler sa partie supérieure contre l’arête du nez. Une fois posé, une inspiration permet de le plaquer contre le nez et la bouche. Pour l’enlever, il faut détacher les cordons du bas puis ceux du haut et le mettre à la poubelle (si possible close) en le tenant par les cordons. On doit se laver les mains après la pose et la dépose.  
    Il est à usage unique et a une date de péremption. 

    Au contact de patients grippés, le personnel médical doit porter, en plus des masques, une charlotte (sorte de fichu couvrant les cheveux), une surblouse jetable à manches longues, et des gants. Ce matériel est jetable et à usage unique. Le personnel finira une intervention en se lavant bien les mains.
   
    Un spot publicitaire expliquant comment porter un masque :


    . Il faut également se couvrir le nez et la bouche à chaque fois que l’on tousse et que l’on éternue. Ensuite, il est évidemment impératif de bien se laver les mains. On doit se moucher avec des mouchoirs en papier à usage unique à jeter dans une poubelle, si possible, avec couvercle. 
 
  . Le ministère de la santé a également commandé de nombreux vaccins (94 millions de doses pour la France). En effet, au départ, deux doses étaient prévues, mais il s'est finalement avéré qu'une seule suffisait. Deux vaccins étaient disponibles, celui habituel pour la grippe saisonnière plus celui pour la grippe A/H1N1. Des "journées vaccination" ont été organisées dans les écoles : tout ceux qui le souhaitaient pouvaient se faire vacciner par des infirmières venant pour l'occasion. Pour les autres, des centres de vaccination ont été organisés dans les villes et les médecins généralistes, médecins du travail, infirimiers, étudiants en médecine, ou en étude d'infirmier étaient mobilisés. La mise en place du « bon de vaccination » a favorisé l’adhésion à la vaccination pandémique chez les adultes à risque de grippe sévère.

    Voici un autre spot publicitaire :

  . A travers les médias, et surtout les journaux télévisés, le gouvernement prévient la population de l'avancée du virus et insiste bien sur les précautions à prendre pour les personnes à risque. Ces dernières savent donc ce qu'elles risquent et peuvent ainsi agir en conséquence. 

  

 
 



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